Sécurité : Plus aucun bus de la compagnie CIF à Villepinte et Tremblay-en-France

de | 2010-04-15

Billel Ouadah 6a00e54ed677a188330133ecb62258970b-800wi Sécurité : Plus aucun bus de la compagnie CIF à Villepinte et Tremblay-en-France Actualité  Billel Ouadah 
Après des caillassages, les chauffeurs ne reprendront le travail que s'ils obtiennent un «plan de sécurisation complet…»

Plus de bus à nouveau à Tremblay-en-France et à Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Les chauffeurs des Courriers d'Ile de France (CIF) ont décidé de faire à nouveau valoir leur droit de retrait après le caillassage de trois nouveaux bus à Tremblay-en-France, mercredi soir et dans la nuit de mercredi à jeudi. Ces caillassages ont fait des dégâts matériels assez importants sur deux des véhicules, mais personne n'a été blessé, a-t-on appris de source syndicale.

Les bus, appartenant aux Courriers d'Ile de France (CIF), circulaient sur les lignes 15, celle sur laquelle circulait le bus incendié le 31 mars, et 45, lorsqu'ils ont été pris pour cible par divers projectiles. L'un des projectiles a traversé de part en part l'un des bus. Le premier incident a eu lieu à 19h30, les suivants aux alentours de minuit, a-t-on appris de même source.

«L'un des bus était pourtant précédé d'un véhicule de police»

«Le régisseur a aussitôt rappelé tous les bus qui circulaient encore et les conducteurs ont décidé d'exercer leur droit de retrait. Moi-même je vais me rendre au dépôt pour m'assurer qu'aucun bus ne part», a déclaré Ben Abdelmalek, délégué du personnel. «L'un des bus était pourtant précédé d'un véhicule de police, selon les dispositions prises suite à la visite de Brice Hortefeux, mais ça n'a pas empêché le caillassage», a-t-il ajouté.

«Nous avions déjà prévenu à ce moment-là que ce ne serait pas suffisant, les caillassages se font de manière cyclique, alternant avec des périodes de calme, on vient d'en avoir la parfaite illustration là», a conclu Ben Abdelmalek.

«Nous persévèrerons dans la sécurisation des quartiers»

L'un des bus visés était sous escrote policière, a confirmé Brice Hortefeux au cours d'une conférence place Beauveau, ce qui ne l'a pas empêché d'être vandalisé. «Nous persévèrerons dans la sécurisation des quartiers, y compris à Tremblay», a cependant prévenu le ministre de l'Intérieur.

«On veut un plan de sécurisation complet de la part de la direction et on ne reprendra pas tant qu'on n'aura rien de durable», a déclaré de son côté Wajid Ben Abdelmalek, délégué du personnel de la société CIF.

Source : 20minutes.fr – Le 15 avril 2010

2 réflexions au sujet de « Sécurité : Plus aucun bus de la compagnie CIF à Villepinte et Tremblay-en-France »

  1. annabelle

    C’est révoltant de voir que des individus cagoulés s’en prennent gratuitement à des bus mettant en grand danger la sécurité et la vie des conducteurs ainsi que celles des passagers. Cela devient très dangereux et il faudrait songer à fermer ces lignes de bus trop risquées et peut-être envisager de mettre l’armée dans ces cités de zones de non droits pour rétablir la sécurité des hnonnêtes habitants qui ont le désir de vivre en toute tranquillité.

  2. yousri Hidri

    Pour l’orthographe c’est Wagih BenAbdelmalek, plus serieusement, c’est un grave probleme, dont encore une fois les tensions a aulnay l’hiver dernier, et celui d’avant avec le triste episode du jeune poignardé au quartier mitry suite a de frequentes bagarres dans le bus 15 de la CIF avaient annoncées la couleur, tout autant que les caillssages de bus aux Beaudottes et les differents incendies dans ce meme quartier, Tremblay n’est en aucun cas l’element declencheur, mais participe a la « derive de cette banlieue », qui semble ineluctable, augmentant année apres année sans aucune solution concrete a l’horizon si ce n’est des tergiversations pour avoir des vagues credits, employés pour des « decisions politiques strategiques », plus que pour le « bien etre » des habitants.
    On finance en priorite ses amis et ceux qui sont « d’accord »……….
    Forcement les priorités s’en trouvent quelque peu altérées, et cela donne quelques paradoxes, comme vouloir detruire une ecole pour passer une route, alors qu’un quartier(les etangs) n’en a pas, et que cela construit aux abords de la dite école (savigny); cela donne des quartiers avec 2 stades, 2 gymnases, et que certains n’ont meme pas de « salle des jeunes » digne de ce nom, et que le college Debussy attend encore le sien(de gymnase).
    L’orientation de la police municipale, si tant est qu’elle en ait une (a part de jouer les « gardes suisses » pour notre maire) dont l’aide(avec de bonnes directives) seraient precieuse dans le retablissement d’un environnement plus sain, et bien d’autres choses encore.
    Si meme vivre, travailler et elever ses enfants devient aussi contraignant, cela est aussi du aux differentes politiques sociales successives depuis plusieurs années, ajoutées, bien sur au manque de credit a l’education , plus simplement a l’instruction, ayant favorise l’emergence d’une nouvelle jeunesse, issu de la « voie de garage », que sont l’absenteisme, et l’echec scolaire.

Les commentaires sont fermés.