Jean-Louis Borloo retrouve le terrain pour soutenir les candidats radicaux aux Cantonales, mais aussi pour prendre la température du pays. Exemple à Malemort.
« Ma colère n'est pas apaisée ». La dédicace rédigée par Jean-Louis Borloo sur son livre « Un homme en colère », que lui tendait un fan, hier midi, chez Géant Casino, colle mal avec l'image que dégage le personnage.
Si Borloo a une colère, elle est sourde. De passage à Malemort pour soutenir Frédérique Meunier, la candidate du Parti Radical sur le canton, Il a surtout pris beaucoup de plaisir à rencontrer les gens.
Ce qu'il appelle, depuis qu'il a quitté le gouvernement, « ces moments de délice ». Comme s'il en avait été privé sous les lambris de la République.
Borloo aime le contact. Il « parle le peuple ». En visite chez Gilles Pâtissier, les questions ne s'embarrassent pas de protocole : « Et vous avez quand même gagné des ronds l'an dernier ? », lance-t-il au patron.
Jean-Louis Borloo est en mission. Celle de comprendre cette « France qui s'est habituée à une somme de dérèglements depuis trente ans ».
Comme un mécanicien penché sur le moteur d'une voiture, il cherche à comprendre pourquoi ça ne tourne plus rond.
« Pour ça, il faut passer du temps, aller voir ce qui se fait de bien, ce qui ne marche plus, lance-t-il. Le diagnostic mettra peut-être dix ans ».
Ses amis l'attendent beaucoup plus tôt. Pour qu'il joue un rôle dès 2012.
Source : lepopulaire.fr – Le 15 mars 2011