"Monsieur le Maire,
Décidément, Monsieur BARTOLONE, Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, continue de vous séduire. Non seulement vous l’invitez souvent à Aulnay, mais en plus, vous ne cessez de copier ses méthodes ou de vous approprier ses démarches, singulièrement celles dirigées contre l’Etat et le Gouvernement.
Le document « orientations budgétaires de la Ville », au demeurant clair et bien écrit, porte dans sa première partie toute la souffrance « ségurienne » résultant de ces « méchants gouvernants » qui, de manière délibérée, quasiment sadique, appauvrissent à plaisir les collectivités locales, donc notre bonne ville d’Aulnay.
Mais il est vrai que, tout comme votre mentor, Monsieur BARTOLONE donc, après Monsieur FABIUS, vous refusez de voir les réalités.
« Cachez-moi cette dette que je ne saurais voir » ; « ce n’est pas de notre faute, ce sont les autres ». Les déficits budgétaires observés depuis des lustres, y compris bien sûr durant la période dite des « 30 glorieuses », c’est encore les autres. Bref, tout cela, ce n’est pas votre problème, on l’a bien compris.
Permettez-moi de vous dire que j’ai éclaté de rire lorsque j’ai lu cette phrase délicieuse, je cite « Il convient de dénoncer des positions dogmatiques qui, sous une forme apparaissant comme rigoureuses et libérales, n’en demeurent pas moins organisatrices du recul de l‘intervention publique. »
Il faut le faire, ou plutôt l’écrire ! Venant de vous, ou porté par vous Monsieur le Maire, ce jugement paraît « abracadabrantesque » ou plus simplement paradoxal…
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Source : Aulnay Radical – Le 4 avril 2011