Borloo juge « indispensable » une « convocation urgente » des G8 et G20

de | 2011-08-08

Billel Ouadah 6a00e54ed677a18833015434587a47970c-300wi Borloo juge "indispensable" une "convocation urgente" des G8 et G20 Actualités nationales Jean-Louis Borloo  Billel Ouadah Le président du Parti radical Jean-Louis Borloo a jugé lundi "indispensable" une "convocation urgente" des G8 et G20, actuellement présidés par la France, et demandé d'associer "les Parlements le plus tôt possible" aux réflexions face à la crise des dettes souveraines.
  

"Le moment est historique. Il faut agir vite. Le G8 et le G20 sont les lieux de la concertation et de la discussion et leur convocation urgente au niveau des chefs d'Etat est indispensable", affirme M. Borloo dans Le Figaro.
  

"La France préside aujourd'hui les deux. Elle est, de fait, le principal point de responsabilité au niveau mondial", ajoute-t-il.
  

Pour lui, "la situation peut exiger que les exécutifs européens se réunissent dans les jours qui viennent et que les Parlements nationaux soient convoqués dans la foulée".
"Il faut associer les Parlements le plus tôt possible", souligne-t-il, rappelant qu'il a déjà demandé une convocation de la représentation nationale sur la crise économique.
  

La France "doit, dès 2012, revenir à 3% de déficit, au lieu des 4,6% prévus", juge également M. Borloo, plaidant, "au-delà de la règle d'or" –de retour progressif à l'équilibre budgétaire–, pour "l'union nationale chez nous et l'union sacrée en Europe".
"Si le Parlement français se réunissait demain pour soutenir l'intervention de la BCE et la mise en place d'un fonds anti-spéculatif alimenté par la taxe sur les transactions financières, il y aurait probablement consensus", estime-t-il.
  

"Les démocraties occidentales doivent de toute façon se serrer les coudes. Car c'est la capacité de résistance des démocraties qui est testée aujourd'hui", poursuit l'ancien ministre de l'Ecologie.
Contre la crise, M. Borloo propose "une intervention massive des banques centrales, et notamment de la Banque centrale européenne" et de "doter l'Europe d'un fonds de stabilisation anti-spéculation" alimenté par une "taxe sur les transactions financières" qui serait "modulée en fonction des attaques des marchés".
  

Il faut aussi "crédibiliser l'assainissement des finances publiques des pays occidentaux par généralisation de la règle d'or, de manière soutenable socialement" et "organiser la régulation financière internationale".

Source : AFP – Le 8 août 2011